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Habib Diarra va tirer. Il va tirer ce penalty et offrir la coupe du monde à son équipe. Mais à la dernière seconde, le capitaine de l'équipe de France dévie son tir, vise et frappe délibérément son ancien entraîneur. Consternation dans le stade. Déchaînement de la presse qui parle de " drame sportif ". Un " drame " qui en cache bien d'autres : le passé douloureux du père d'Habib, et surtout le racisme sournois qui s'infiltre dans les stades, franchit la porte des vestiaires... C'est lui qu'Habib a voulu frapper, de toutes ses forces et de tout son cœur...

" Toujours pas sommeil. Ma tête était pleine de Papy. Papy à la pêche. Papy aux champignons. Papy en vadrouille. Papy se tenait droit comme un "i "sur sa bicyclette. Il interprétait des chansons drôles. Je ne comprenais pas tout mais, si Mamie nous avait accompagnés, elle l'aurait fait taire immédiatement. On riait comme des fous. Mon Papy, je l'adore car il est avec moi comme avec les adultes : il ne me prend pas pour un petit. " William et son Papy adorent se retrouver et faire de longues balades en vélo ensemble. Mais un jour Papy disparaît. Alors que les Grands ne savent pas comment lui annoncer " la chose ", c'est William qui va les aider à trouver les mots justes. Mieux : il va tenir la promesse faite à son Papy et montrer à tous qu'un bonheur inattendu peut succéder à un malheur...