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Sonia Delaunay conçoit cet album en 1970. De A à Z, les lecteurs retrouvent les lignes, les courbes et les couleurs franches qui ont rendu célèbre ce peintre. Electre 2015

Première approche des oeuvres hors normes, en marge des canons de leur époque, révélant une inventivité et une indépendance insolites. Présente la tasse à poils de M. Oppenheim, le piano emballé beurré de J. Beuys, les monstres et merveilles du Moyen Age, les cabinets de curiosités de la Renaissance, les têtes d'Arcimboldo et les géants de R. Mueck, les arts inuits et mélanésiens, etc.

Une jeune méduse se raconte. Elle croise un jour la route d'une petite fille, qu'elle pique malencontreusement. Le père sort la méduse de l'eau et la laisse échouée sur le sable. à l'agonie, la jeune méduse sera sauvée in extremis par la petite fille, qui la rejettera à la mer. Devenue une méduse adulte, elle retrouvera l'enfant devenue jeune fille et la reconnaîtra grâce à la cicatrice laissée sur son poignet par la piqûre. Elle entamera alors pour elle une sublime et silencieuse danse sous-marine. Béatrice Fontanel navigue entre documentaire et fiction, et sa méduse, aussi fascinante qu'effrayante, prend vie dans ce conte écologique et poétique. Alexandra Huard, soucieuse du détail jusqu'à l'extrême, illustre à merveille le paradoxe de cet animal repoussant lorsqu'il est hors de son élément, et gracieux et lumineux dans l'eau.

Scipion et Hannibal sont deux chiens carlins qui se souviennent avec effroi du jour où leur maîtresse est revenue avec une petite chose à la maison. Hypocondriaques et hypersensibles, ils sont relégués dans la cuisine. La grossesse et la maternité vues par deux chiens respectables.

Quand il ne joue pas de l'accordéon, Manole mendie, tristement recroquevillé sur le trottoir. Un jour qu'il était un peu engourdi, une dame dont il n'a pas eu le temps de voir le visage s'est arrêtée, a cherché dans son grand sac et lui a tendu un livre, un livre pour lui, lui qui ne sait même pas lire. Sur la couverture, il y a, dessinée, une jolie maison. Manole est content. Maintenant, le livre est son deuxième trésor. Le premier ? C'est Sapo, son rat apprivoisé.

A la nuit tombée, Angelo et son arrière-grand-père Papou discutent. L'enfant a toujours beaucoup de questions à poser au vieil homme. Quand Angelo découvre un hérisson, il n'hésite pas à le suivre dans la forêt. En annexe, des documents sur la musique des Rom (Tsiganes, Manouches et Gitans).

Pourquoi, devant un tableau, une sculpture, sommes-nous parfois submergés par un sentiment inexpliqué ? Les hommes préhistoriques, devant les peintures des cavernes, ressentaient-ils la même chose ? Le propos de ce livre n'est pas de répondre à cette question impossible, il est plutôt une invitation à une promenade dans l'histoire de l'art pour répondre à d'autres questions simples... ou très compliquées. Comment sont nées les premières œuvres d'art ? Pourquoi les Egyptiens représentaient-ils toujours les têtes de profil ? Qu'est-ce gui fait le génie de Giotto, de Michel-Ange ou de Picasso ? Sur quels supports les artistes travaillaient-ils et Sand ont-ils commencé à peindre sur de la toile ? Quand les couleurs en tubes ont-elles été inventées ? Les créateurs étaient-ils heureux de leur métier et de leur vie ? Et nous devant leurs œuvres ? A cette dernière question, nous pouvons répondre oui, sans craindre de nous tromper.